L’Union européenne et la Nouvelle-Zélande ont signé le 9 juillet dernier un accord de libre-échange qui vise à accroître le commerce de biens entre deux régions de la planète éloignées de plus de 20 000 km. Cet accord voté à 87% par les eurodéputés en Commission INTA (commerce international) les 23 et 24 octobre derniers sera sans doute entériné au Parlement Européen du 21 au 23 novembre prochains à Strasbourg.

Les conséquences prévisibles :

  • Impact environnemental en totale contradiction avec les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, pourtant largement prônée par la Commission européenne.
  • Détérioration des conditions de travail, baisse des salaires du secteur, précarisation de l’étage « production » dans un secteur qui paie un lourd tribut social et humain (taux de suicide, violente vindicte des éco-activistes, etc.).
  • Affaiblissement de la situation agricole européenne à cause des quotas d’importation en franchise douanière (38 000 tonnes de viande ovine, 10 000 tonnes de viande bovine, 15 000 tonnes de beurre, 25 000 tonnes de fromage et 15 000 tonnes de lait en poudre) et de la distorsion de concurrence liée aux coûts de production (beaucoup moins élevés en Nouvelle Zélande).

Nous condamnons sans réserve l’adoption d’un tel accord ainsi que tout autre accord signé contre l’intérêt de la France.

L’avenir du secteur agricole de la France est au cœur des réflexions de France Souveraine. Contrairement à ce que la plupart des médias nous assène en permanence, produire localement et échanger à des échelles responsables des denrées alimentaires de haute qualité qui contribuent à la santé des consommateurs, tout en procurant aux agriculteurs un revenu décent, est non seulement possible mais représente l’unique alternative pérenne à la délétère fuite en avant que nous imposent l’actuelle PAC et l’OMC.

Contre la politique de Bruxelles, France Souveraine défend :

  • La relocalisation des productions et la diminution des échelles d’échanges,
  • La revalorisation du secteur agricole qui doit permettre aux agriculteurs de vivre dignement, tout en garantissant les conditions nécessaires au renouvellement des générations,
  • La sensibilisation des citoyens aux métiers de l’agriculture et à l’alimentation de qualité,
  • L’investissement dans la recherche et le développement afin de permettre aux agriculteurs d’améliorer leurs pratiques.

Ne soyons pas dupes, si nous souhaitons porter ce projet, il nous faut rompre avec l’Union Européenne qui met depuis trop longtemps en concurrence les agriculteurs à l’intérieur de l’Europe, et désormais avec ceux des quatre coins de la planète.

Nous n’attendons rien des eurodéputés en ce qui concerne le vote de cet accord. Ils ne représentent qu’eux même et leurs intérêts propres. Cependant, il est de notre devoir chez France Souveraine d’exprimer notre refus de tels accords. Sur les réseaux, dans la rue, dans vos familles, qu’importe ! Dites NON aux accords UE-NZ, NON aux accords de libres- échanges imposée par l’Union Européenne, NON à la politique de Bruxelles !

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Le temps des urnes viendra.

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